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Carnaval

L’anglais pour booster votre développement personnel et professionnel

S’il est une chose que j’ai apprise, c’est que développement personnel et professionnel font la paire.

On peut se donner l’illusion d’une super carrière, mais finalement constater que ça ne nous correspond pas du tout. On peut mettre des routines en place pour une vie plus seine, et malgré tout ressentir un vide, un manque d’accomplissement.

Et si la clef c’était le développement de soi sur tous les tableaux?

Des vases communicants où personnel et professionnel se nourriraient l’un l’autre de leçons, de choix, d’envies, de ressenti.

Certes, mais que vient faire l’anglais dans tout ça?  C’est une mine d’or et un bon moyen de développer un esprit critique.

Je vous présente ici une façon – parmi tant d’autres bien sûr –  d’aborder le développement de soi. Une approche qui m’a apporté beaucoup et qui m’a permis de créer une dynamique de vie qui a du sens. À vous ensuite de créer votre dynamique pour quitter la routine et ne pas laisser les années s’écouler à grands renforts de « si seulement, mais, plus tard, un jour, si j’avais su »

Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs proposé par Luc, du site Cap sur Vous, dont le thème est Quelle est votre méthode de développement personnel? Avec Cap Sur Vous, Luc vous partage son expérience de développement de soi accumulée pendant plus de 20 ans. Je vous recommande d’ailleurs l’article « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent », traitant de l’excellent livre de Stephen Covey.

Le trio gagnant

Revenons à nos moutons. Nous voilà avec 3 angles d’attaque:

  • Se développer soi
  • Développer un projet professionnel qui nous correspond
  • Utiliser l’anglais pour booster tout ça

Je vous propose dans cet article d’aborder ces 3 facettes et de vous en dire un peu plus sur ma méthode de développement. Pour moi c’est la combinaison des trois qui fonctionne, et l’anglais est un vrai bonus!

Se développer soi – comment lancer la machine

On l’a bien compris et c’est dans l’air du temps: il grand temps de penser à soi. Facile à dire, mais beaucoup moins à faire.

Mon tout premier conseil, le premier déclic dans mon changement

Levez-vous pour vous!

J’ai longtemps eu ce discours « Je ne suis pas du matin ». Ça n’a pas changé. Par contre j’évite de le dire.

Ce qui a changé c’est ce que ça sous-entend, et ce que j’en fais. Pendant des années je me suis levée en dernière minute avec un planning hyper optimisé pour rester au lit le plus possible avant d’aller bosser. La réalité c’est surtout que je ne suis pas opérationnelle au saut du lit. La couette n’est qu’une excuse. Il me faut du temps le matin, tout simplement, peu importe l’heure du réveil.

Et puis un jour j’ai eu le déclic: j’en ai marre de me lever pour les autres. j’ai envie de me lever pour moi.

J’ai donc du jour au lendemain changé mon heure de réveil pour me donner du temps le matin. J’ai trouvé des choses à faire pour moi, selon mes choix. De cette façon au moment d’aller travailler j’ai déjà la sensation d’avoir accompli quelque chose.

Ça fait un bien fou!

Faire un travail sur soi, instaurer des changement ça demande du temps, et généralement pendant la journée on a toujours mieux à faire et au final, arrivé le soir, c’est trop tard on n’a plus envie. Sensation d’échec et de sur-place.

Nous sommes tous différents et nos routines matinales doivent être celles qui nous font du bien.

  • J’ai commencé par la course. Puis parfois un peu d’exercice bien au chaud à la maison.
  • J’ai ajouté de la lecture de livres qui me motivent et m’inspirent; et plus tard des vidéos de développement personnel. Si vous ne connaissez pas, je recommande Mind Parachutes (en français).
  • Puis sont arrivés le yoga et la méditation il y peu.

Récemment j’ai lu le livre The Miracle Morning et c’est un nouveau défi que je me lance. Je n’avais jamais essayé les affirmations et la visualisation donc je tente l’aventure.

De cette première habitude ont découlé toutes les autres. 

Mon deuxième conseil, qui nécessite une remise en question

Analysez vos valeurs et créez un cadre de vie qui vous correspond

Là on passe dans du plus technique mais pas de panique, je vous donne des pistes de réflexion.

Petite astuce pour trouver vos valeurs

Mettez par écrit ce qui vous frustre le plus dans la vie. Pensez à ce que vous ressentez de façon régulière et essayez d’en dégager jusqu’à 3 frustrations courantes.

Le contraire de ces frustrations définit vos valeurs, ce dont vous avez besoin pour vous sentir bien.

Maintenant que vous avez ça, regardez autour de vous. Vos habitudes, votre maison, votre consommation, vos vacances, etc.

Est-ce que ça correspond à vos valeurs?

Mon troisième conseil

Inspirez-vous des autres

Nous ne sommes pas seuls. Beaucoup ont trimé avant nous, beaucoup ont réussi, souvent après bien des échecs. Leur histoire est une source d’inspiration.

Mais pas que! L’inspiration est partout!

Depuis maintenant de nombreuses années, j’ai pris cette habitude de noter dans un cahier les phrases qui me parlent quand je lis un livre, que j’écoute une chanson our que je regarde un film. Parfois il y en a beaucoup, parfois peu. Ma bêtise dès le départ a été de ne pas noter la source. Qu’importe, c’est pour moi et ce sont ces phrases qui comptent.

Ne croyez pas qu’il n’y a que les livres de développement personnel qui vont vous aider à vous développer. C’est plutôt votre capacité à identifier ce qui vous parle, quelle que soit la source, qui va rendre l’exercice plus agréable.

Par exemple, j’aime beaucoup cette phrase, issue de la chanson « Raindrops Keep Fallin’ on My Head » de BJ Thomas:

I’m never gonna stop the rain by complaining

Laissez le monde vous inspirer!

developpement personnel

Développer un projet professionnel qui nous correspond et reconnaitre l’accomplissement

Pour développer un projet professionnel qui nous correspond et qui va nous donner une sensation d’accomplissement, il faut bien évidement se connaitre. C’est bien pour ça que sans développement personnel, sans un cadre et un rythme de vie qui nous correspond, on risque de partir du mauvais côté.

Ce cher Stephen Covey qui nous a proposé 7 habitudes disait d’ailleurs:

“If the ladder is not leaning against the right wall, every step we take just gets us to the wrong place faster.”

Ou pour paraphraser: Si l’échelle n’est pas posée sur le bon mur, chaque échelon que l’on gravit nous amène plus rapidement vers le mauvais objectif.

Comment trouver sa voie?

J’ai un jour trouvé parmi la flopée de TEDx une vidéo qui m’a beaucoup plu. C’était il ya bien longtemps donc je ne saurais la retrouver, mais je me souviens bien de son contenu.

L’orateur – anglophone – proposait à ses auditeurs de trouver leur voie en 3 questions. Attention, l’idée c’était de le faire en direct donc sans prendre trop le temps de réfléchir. Je me suis prêtée au jeu et le résultat m’a agréablement surprise.

Encore aujourd’hui je constate que le résultat de ces 3 questions est toujours vrai et me correspond complètement.

Essayez, et répondez rapidement d’une simple phrase. (Imaginez un auditorium où tout  le monde crie sa réponse en même temps):

  • Première question: Quel est votre rôle dans votre métier?
  • Deuxième question: Qu’est-ce que ça apporte aux autres?
  • Troisième question: Qu’est-ce que ça vous apporte?

Si votre travail ne vous plait pas, ou si votre travail est plutôt pas mal mais un truc coince, alors peut-être allez-vous ainsi identifier le manque. Si votre travail vous plait cet exercice va vous aider à identifier ce qui fait qu’il vous plait, et qui serait transposable.

Ces simples questions doivent être le point de départ d’une analyse plus profonde. Et croyez moi, le résultat peut vous surprendre!

C’est ainsi que j’ai pu passer du recrutement à des cours d’anglais pour adultes tout en ayant la même satisfaction car les éléments qui me plaisent sont les mêmes.

L’anglais: votre plus gros atout

On y arrive. L’anglais, cherry on the cake.

Comme avec toute langue étrangère, connaître l’anglais donne accès à une quantité incroyable de ressources. La vidéos TEDx dont je parle plus haut est en anglais. Des tonnes de livres vidéos, documentaires interview sont en anglais.

J’ai aussi parlé sur la page facebook de Langonaute des formations gratuites en ligne. Avec l’anglais vous pouvez vous former dans des tas de disciplines grâce à des cours mis en ligne par des universités du monde entier, et tout ça gratuitement.

Vous n’y croyez pas? Allez faire un tour sur FutureLearn.com le nombre de cours disponibles est impressionnant!

Grâce à l’anglais, votre développement prend une toute autre dimension! Vous venez de vous ouvrir les portes d’un nouvel univers.

Bien sûr les livres les plus connus sont traduits en français, les documentaires sont sous-titrés, ou doublés. Mais est-ce vraiment la même chose?

Lire la version originale d’un livre, regarder un documentaire sans doublages ni sous-titres, c’est être au plus près de ce que l’auteur ou le commentateur a à partager.

Si vous n’en avez pas encore fait l’expérience, il arrivera un jour où vous regarderez un film en anglais sous-titré en français, et vous direz « Eh mais c’est pas ce qu’il a dit! ». Les sous-titres ne correspondent pas. Ils sont simplifiés. Les doublages sont ajustés pour coller à la fois au temps de parole et à la culture, nous privant du même coup du message d’origine et de ses subtilités.

Un livre tel que Rich dad Poor dad a vu son titre traduit littéralement, mais c’est loin d’être toujours le cas. Et rien ne dit que le contenu du livre n’a pas été un peu arrangé au moment de la traduction. On ne peut pas traduire les choses en mot à mot, et parfois la difficulté pour le traducteur va être de retransmettre le même message.

Je vous en dis encore plus dans cet article sur les 8 avantages à maitriser l’anglais au travail

Quelques exemples qui m’ont marquée

  • Le livre Who moved my cheese? traduit en français par Qui a piqué mon fromage?

Ça ne vous choque pas la différence de connotation entre déplacer et voler?

  • Le livre How to win friends and influence people traduit simplement en français par Comment se faire des amis

Là encore le message n’a rien à voir! En anglais se faire des amis se dirait to make friends et non to win friends. Et je ne vous parle même pas d’influencer les gens! Le livre ne vend pas la même chose selon la langue.

Pour développer cette compétence en anglais, rien ne vaut l’action. Commencer à lire en anglais, quitte à devoir lire un paragraphe plusieurs fois, est le meilleur moyen de profiter de ce que l’auteur a voulu partager avec vous.

Si vous ne sentez pas trop la lecture d’un livre en anglais comme ça à froid, essayez les infos. Quelques articles pour pratiquer avec de courts textes, comme un tremplin vers une longue histoire.

Je vous donne plein de pistes dans l’article dédié aux infos en anglais, ici.

Tout cela s’applique aux autres langues et plus vous en parlez, plus vous élargissez votre horizon. Simplement l’anglais est bien connu pour avoir la plus grande quantité de ressources disponibles.

En conclusion

Ne croyez pas que tout sera simple, mais si vous le faites pour vous, par vous, ce sera plus facile.

Travailler à son propre développement personnel c’est dire à notre cerveau que ce qu’il fait pour l’instant n’est pas assez bien, et qu’il va falloir qu’il bosse un peu. Il ne va pas être arrangeant.

Pourtant les quelques conseils que j’ai partagés avec vous m’ont grandement aidée et m’aident encore aujourd’hui. Les résultats sont là et je suis sûre que mon cerveau ne regrette pas le travail accompli.

Une dernière chose: accordez vous un temps ‘vide’. Pas de distraction, pas de téléphone , de télé, ni même de livre. Un moment de présence alors que tous le reste ne sert qu’à nous échapper. C’est une pause bien méritée, et enfin l’occasion d’apprécier le présent.

Si vous avez déjà lu des livres de développement personnel, quel est leur titre? Est-ce le même en français et en anglais? Dites moi en commentaires.

5 Comments

  • Lara

    Je suis tout à fait d’accord que l’anglais est un tremplin pour le développement personnel et il y a énormément plus d’information utile en anglais, c’est vrai que lire des livres ou regarder les films, il vaut mieux le faire dans la langue originale, même si cela peut demander plus d’effort car beaucoup de choses sont finalement « lost in translation », perdu dans la traduction. C’est vrai que rien ne sert de se plaindre du temps, en Belgique, pays où il pleut beaucoup, on se plaind rarement du temps car de toutes façons on ne peut rien y faire, on dit même que le temps n’est pas le problème mais plutôt la façon dont tu t’habilles, s’il pleut prend un parapluie, s’il fait froid, met une grosse veste, c’est la vraie solution pour remédier au mauvais temps tandis que oui, se plaindre, n’a jamais rien résolu 😊

  • Elizabeth Fortin

    Merci pour cet article ! Etant bilingue, j’ai conscience qu’il y a des fois des traductions qui n’ont rien à voir avec l’original. Etant aussi formatrice (j’utilise aussi des vidéos Tedx), j’encourage mes élève à regarder des séries et films en VO et lire aussi en VO car cela n’est pas pareil. Bien sûr j’adapte selon le niveau car un débutant va vite se démotiver à regarder un film en Vo directement. En tout cas merci pour ces conseils qui sont précieux.

  • Romain

    Séverine, j’adore l’idée de se lever pour soi, et pas pour quelqun! Ce n’est qu’une question de mindset finalement.
    Ah oui j’oubliais, j’ai bien ri avec « ah mais c’est pas ce qu’il a dit », c’est trop ça!! 😀

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