Postuler pour un poste en anglais basé en France
Passer d’un poste tout en français à un poste avec de l’anglais est loin d’être une transition facile. Pourtant c’est un énorme tremplin de carrière.
Deux choix se présentent en réalité: attendre, ou se lancer.
Mais attendre quoi? De passer tous les tests de niveaux TOEFL, TOEIC? IELTS, BULATS?
Et une fois passés, est-ce la garantie de se sentir à l’aise face à un recruteur et un manager?
Peut-être vaut-il mieux se lancer, apprendre sur le tas? Soyons honnête, apprendre sur le tas c’est bien mais encore faut-il avoir le minimum pour décrocher le job.
À quel moment sauter le pas?
D’un point de vue de recruteur, il est essentiel que les candidats auxquels je m’adresse pour des postes nécessitant l’anglais soient capables de parler de leur travail, de leurs succès et d’exprimer leurs compétences dans un anglais suffisamment bon pour être crédibles.
Très souvent, les postes à haute responsabilité vont nécessiter l’anglais pour l’interface avec le Senior Management et les entités basées dans d’autres pays. C’est beaucoup plus rare que le poste soit 100% anglophone s’il est basé en France et nécessite de superviser des équipes locales ou interagir avec des partenaires sur le territoire français.
Alors la question est: Quand est-on prêt à postuler pour ce type de poste?
Faut-il déjà un niveau C1 pour faire face au besoin de communication?
Très honnêtement, je ne le pense pas.
Se situer sur un barême tel que le CECRL est très bien, mais il faut tenir compte du besoin et du contexte.
Pour postuler pour un emploi dans une entreprise internationale, très souvent il faudra surtout maitriser l’oral plus que l’écrit, et être à l’aise dans des situations spécifiques liées à l’activité, telles que pitcher un nouveau produit, discuter les résultats de ventes.
Ce sont ces aspects qu’il faudra travailler.
Trop souvent je prends contact avec des professionnels qui mentionnent l’anglais dans leurs compétences mais qui en réalité ne l’utilisent que de façon ponctuelle ou répétée, ou seulement à l’écrit.
Cependant l’oral et l’écrit sont deux choses bien distinctes, de même qu’écouter et parler.
Et pour faire bonne impression, il faut surtout être capable de montrer qu’on est compétent dans notre domaine d’expertise.
Bien sûr on ne peut pas maitriser l’anglais professionnel sans un peu de connaissance générale, et le small talk essentiel à toute réunion en est la preuve.
Alors quand sauter le pas?
La bonne question est: suis-je capable de parler de mon travail en anglais?
Si vous avez envie de sauter le pas mais que vous n’êtes pas très à l’aise je peux vous aider avec un peu de coaching. Je vous explique tout ça ici.
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